L’astronaute français Thomas Pesquet et son collègue russe Oleg Novistki ont atterri au Kazakhstan. C’était le 2 juin 2017, à 16h09, après un séjour de 6 mois dans l’ISS et un vol de 4h dans Soyouz MS-03.
Le Français a ensuite rejoint Cologne (Allemagne), le Centre européen des astronautes, où il a passé sa première nuit. Il y demeurera sous surveillance médicale pendant trois semaines… Le premier examen clinique n’a montré aucun stigmate de son séjour. Le plus difficile a été de retrouver la gravité après six mois en apesanteur. “Pendant les premières heures, la gravité se manifeste sous la forme d’une force tellement forte qu’il semble impossible d’effectuer certaines tâches”. Explique son médecin à l’AFP.
Depuis 2004, la sonde américaine Cassini se trouvant en orbite autour de Saturne, a repris contact le 27 avril 2017 avec la NASA après son passage sous les anneaux de Saturne, traversant une zone jusqu’à présent inexplorée.
» Nous avons réussi! Cassini est de nouveau en contact avec la Terre. Elle nous transmet des données après avoir plongé avec succès dans l’espace séparant Saturne de ses anneaux. « , a tweeté le Jet Propulsion Laboratory (JPL), puis à ajouter: « Le grand saut final est amorcé ! ». La sonde effectuera maintenant 22 orbites dans cette zone de 2400 km de large.
La suite de sa mission
Après avoir effectué ses 22 orbites, la sonde se préparera au grand saut. Le 15 septembre 2017, elle plongera dans l’atmosphère de Saturne et analysera sa composition. La sonde délivrera ses données jusqu’à sa destruction. Puisqu’en effet, sous l’effet de la vitesse et des forces de frictions, Cassini se vaporisera à la manière d’un météore durant une rentrée atmosphérique. Voici un petit lien vers l’article du CNES pour en savoir un peu plus sur la sonde: https://cassini-huygens.cnes.fr/
TRAPPIST-1, aussi nommé 2MASS J23062928-0502285, est un système planétaire. L’étoile de ce système est une naine ultra-froide. Comme son nom l’indique, ce type d’étoile est donc beaucoup plus froid que le Soleil.
Autour de cette étoile gravitent au moins sept planètes rocheuses. Il s’agit de planètes de taille similaire ou inférieure à celle de la Terre.
L’étoile et ses planètes ont été découvertes en 2015 (bien qu’il est était annoncé récemment accompagné d’une autre découverte…) à l’aide du télescope belge TRAPPIST (the TRAnsiting Planets and Planetesimals Small Telescope) installé sur deux sites : le site TRAPPIST-S (TRAPPIST Sud) à l’Observatoire de La Silla, au Chili et le site TRAPPIST-N (TRAPPIST Nord) à l’Observatoire de l’Oukaïmeden au Maroc. Ces informations ont été croisées et complétées par celles de quatre télescopes situés aux Canaries, à Hawaï et en Afrique du Sud.
Les 7 exoplanètes?
Comme dit précédemment « Autour de cette étoile gravitent au moins sept planètes rocheuses. Il s’agit de planètes de taille similaire ou inférieure à celle de la Terre. »
De la vie?
Certains pensent qu’il y aurait la vie… Oui, peut-être. De l’eau. Pour l’instant les informations à ce sujet sont faible je reviendrai certainement dessus…
Combien de temps pour y aller?
Ce système est situé à environ 39 années-lumière de la Terre, soit 370 000 milliards de kilomètres. Cependant, 39 années-lumière est une distance incroyable à notre échelle. Il serait possible de rejoindre TRAPPIST-1 en 39 ans en se déplaçant à la vitesse de la lumière, mais ceci n’est pas une possibilité et est une notion totalement contraire aux lois de la physique sauf si un jour nous arrivions à créer une distorsion de l’espace temps (le fameux passage en distorsion temporelle de Star Trek)…
Planck est un observatoire spatial développé par l’Agence spatiale européenne (ESA) avec une participation de l’agence spatiale américaine, la NASA.
La mission du satellite est de cartographier les infimes variations de température (ou d’intensité) du fond diffus cosmologique ou rayonnement fossile c’est le rayonnement dans le domaine micro-onde montrant l’Univers tel qu’il était 380 000 ans après le Big Bang. La mission Planck a été sélectionnée en 1996 pour être la troisième mission de taille moyenne du programme scientifique de l’ESA Horizon 2000. C’est donc un observatoire spatial, mais également le nom de sa mission.
Que faisait-il?
Celui-ci observait et cartographiait les infimes variations de température (ou d’intensité) du fond diffus cosmologique aussi appelé rayonnement fossile, c’est le rayonnement dans le domaine micro-onde montrant l’Univers tel qu’il était 380 000 ans après le Big Bang.
Comment?
Voici une petite vidéo pour mieux comprendre la manière dont le satellite Planck observe notre univers…
Rapidement expliqué, celui ci fait des rotations et scanne le cosmos de plusieurs point de vue pour ensuite établir une carte du rayonnement fossile de notre univers.
Que nous a-t-il permis d’observer de plus?
Voici une comparaison de la résolution des cartes du fond diffus cosmologique qui ont donc été dressées à l’aide des instruments des satellites COBE, WMAP et Planck.
Quand sa mission avait-elle commencé?
Sa mission commenca le 14 mai 2009 lors de son lancement.
Quand s’est-elle terminé?
Celle-ci se termina le 23 octobre 2013, Planck ayant rempli sa mission qui fut d’ailleurs prolonger (Le 19 novembre 2010, l’agence spatiale européenne décide de prolonger la mission Planck d’un an en même temps que celle de plusieurs autres satellites scientifiques). Tous les équipements de Planck sont éteints le 23 octobre 2013. Les résultats scientifiques finaux sont publiés le 10 août 2015 et mis à disposition de l’ensemble de la communauté scientifique.
Pourquoi l’avons nous appelé Planck?
Je ne sais pas vraiment pourquoi nous l’avons appelé comme cela. Mais on peut imaginé que c’est en honneur au physicien allemand Max Planck.
Pour conclure…
Voici ici un petit tableau rassemblant les principales caractéristiques de ce fameux observatoire spatial…
Organisation
Agence spatiale européenne
Domaine
Rayonnement micro-onde fossile
Statut
mission achevée
Masse
1912 kg
Lancement
14 mai 2009
Fin de mission
23 octobre 2013
Autres noms
COBRAS / SAMBA
Orbite
Héliocentrique
Localisation
Point de Lagrange L2
Télescope
Type
grégorien
Diamètre
1,5 m
Longueur d’onde
micro-onde
Informations générales
Programme
Horizon 2000
Identifiant COSPAR
2009-026B
Site
ESA
Principaux instruments
LFI
Récepteurs de 10 à 90 GHz
HFI
54 bolomètres couvrant 6 bandes de 100 à 857 GHz
Wikipédia.
Lien pour plus d’information sur la mission et le satellite:
Le site de la mission Planck qui est d’ailleurs très intéressant et pédagogique, je vous conseille de le visiter : http://public.planck.fr/
L’homme rêve depuis longtemps d’aller sur Mars. Mais à l’heure où certains parlent des premières colonies, la NASA lance une sorte de campagne de mobilisation de tous les talents. Nous sommes d’ailleurs nombreux à rêver de pouvoir aller sur Mars. Certains sont d’ailleurs même prêts à le faire au sacrifice de leur vie. Tant pis s’il n’y a pas de retour possible ou que le voyage soit dangereux.
Aujourd’hui, la NASA vs. SpaceX
En ce moment même, nous sommes déjà en train de recruter des personnes pour le premier envoi d’homme vers Mars.
La NASA prévoit d’envoyer les premiers Hommes dans la décennie 2030. Le milliardaire Elon Musk, patron de SpaceX, envisage, lui un départ anticipé en 2024 (arrivée prévue sur Mars en 2025). Selon ses plans divulgués en détail le 28 septembre 2016, les premiers colons d’une base entièrement autonome pourraient débarquer sur Mars dans 40 ans, mais seulement si tout ce passe bien.
Un vol habité vers Mars soulève évidemment des enjeux techniques, mais aussi des enjeux sociaux et psychologiques auxquels on ne pense pas forcément au premier abord.
Futura-Sciences a interviewé Charles Frankel, planétologue, pour qu’il nous parle des relations entre astronautes durant un vol habité de ce type. Voir la vidéo ci-dessous.
En effet, un étrange signal radio venu de l’étoile HD 164595 aurait été capté le 15 mai 2015 par le radiotélescope RATAN-600…
Pour Seth Shostak, astronome à l’institut Seti, il est peu probable que le signal radio capté le 15 mai 2015 par le radiotélescope RATAN-600 soit le fait d’une civilisation extraterrestre voulant entrer en communication avec nous. En effet, sur les 39 tentatives d’« écoute » menées par l’équipe, le signal n’est arrivé qu’une seule fois, a-t-il relevé. En outre, il rappelle que les découvreurs n’avaient pas jugé nécessaire alors de les prévenir. Bien que celle ci soit la procédure en cas de détection d’un « candidat-Seti ». Autrement dit, ils n’y croyaient pas trop.
Quelques témoignages sur le phénomène HD 164595…
Il est plus probable que ce soit une interférence terrestre qui en soit à l’origine. Néanmoins, « nous continuerons de surveiller ce système d’étoile, a indiqué l’astronome. On n’a pas encore couvert toute la gamme de fréquences dans laquelle le signal pourrait être situé ».
Sur ceux les chercheurs insistent bien sur le fait que personne n’a encore conclu qu’il s’agit d’un signal émis par une civilisation extraterrestre. C’est une hypothèse parmi les autres envisagées. C’est même en dernier recours. En attendant, il est nécessaire de recueillir davantage d’informations sur cette étoile. Elle serait située à seulement 95 années-lumières (c’est donc relativement proche à l’échelle de la Galaxie)… Futura…
En effet, Planète X aurait fait basculer les orbites du Système solaire. La neuvième planète du Système solaire n’a toujours pas été observée. Mais en attendant la preuve de son existence, les astronomes viennent de découvrir un argument de plus pour la prendre au sérieux. Les perturbations gravitationnelles qu’elle exercerait rendent compte d’une énigme de la mécanique céleste. C’est l’inclinaison des orbites des autres planètes par rapport à l’équateur du Soleil.
Chronologie des découvertes de planète éloigné
Fin août 1846, l’astronome français Urbain Le Verrier rendait public le résultat des calculs qu’il avait menés en utilisant la théorie des perturbations en mécanique céleste. Elle a été intensément développée par Lagrange et Laplace des dizaines d’années plus tôt. Elle servait pour étudier, notamment la stabilité des orbites du Système solaire. Il en résultait qu’une nouvelle planète existait au-delà d’Uranus. Et que c’est l’influence de sa gravité qui expliquait les anomalies des mouvements de la planète découverte au XVIIIe siècle par Herschel. Il s’agissait bien sûr de Neptune. Celle autour de laquelle un autre astronome français, André Brahic, découvrira des anneaux au XXe siècle.
L’histoire est-elle en train de se répéter singulièrement à 170 ans d’intervalle ? On se souvient de l’annonce retentissante, le mercredi 20 janvier 2016, de la possible existence d’une neuvième planète dans le Système solaire. Elle provenait de la publication d’un article dans The Astronomical Journal. Celui écrit par deux chercheurs du célèbre Caltech, Mike Brown et Konstantin Batygin. En analysant les caractéristiques des orbites d’objets transneptuniens, ils en avaient déduit la présence d’une géante gazeuse comparable en masse et en taille à Neptune. Elle serait à plus de 30 milliards de kilomètres du Soleil! Il pourrait s’agir d’une exoplanète capturée par le Soleil ou d’un corps. Et celui-ci se serait formé comme les autres, à l’aube de l’histoire du Système solaire et aurait ensuite migré.
Petite conclusion
On ne sait toujours pas si cette planète X existe bel et bien mais un nouveau rebondissement vient de se produire et il est fascinant. X étant ici une lettre, comme celle désignant une quantité inconnue en algèbre et non un chiffre. Il provient de deux équipes de chercheurs qui ont déposé sur ArXiv deux articles dont les conclusions sont très similaires. Elles rendent plus crédible encore l’existence d’une neuvième planète. Il s’agit d’un côté, et sans surprise, de Konstantin Batygin et Michael E. Brown avec leur collègue Elizabeth Bailey, et de l’autre, de Rodney Gomes, Rogerio Deienno et du célèbre Alessandro Morbidelli.
Précisions
J’ai tiré cet article de Futura-Science car je l’ai trouvé très bon et complet.
Hubble commence à analyser les atmosphères de possibles exoterres
Le télescope Hubble avait déjà permis d’étudier la composition chimique d’atmosphères d’exoplanètes, mais seulement de géantes gazeuses et de super-terres. Grande première : des astrophysiciens ont pu l’utiliser pour caractériser, partiellement, des atmosphères de petites planètes rocheuses, de la taille de la Terre.
Une réussite de bon augure avant la mise en service de télescopes plus puissants encore.
Le satellite Kepler continue sa chasse aux exoplanètes et le résultats sont très abondants! En effet le satellite a déniché une centaine d’exoplanètes. Dont cinq dont le cas nous intéressent encore plus, puisque elle pourrait être habitable… Dans le cadre de la mission K2, 104 nouveaux mondes viennent d’être ajoutés, après confirmations avec des télescopes terrestres.
Un système de quatre planètes rocheuses a été débusqué, à seulement 181 années-lumière de chez nous.
Tout d’abord une petite vidéo d’introduction pour tout ce qui ont oublié ou ne connaissent pas très bien Hubble. Je rappelle que c’est un télescope spatial. Pour plus d’information, je vous propose d’aller faire un tour sur cette page de notre fameuse encyclopédie en ligne: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubble_(t%C3%A9lescope_spatial)
Revenons en au sujet initial
Eh bien oui, comme vous l’avez découvert dans le titre, Hubble est prolongé jusqu’en 2021. Après 26 années dans l’espace, il fonctionne toujours aussi merveilleusement bien. Alors, pourquoi voudrions nous le mettre hors service ? Sa mission vient donc d’être prolongée de cinq ans, ou plutôt jusqu’en 2021. Nous supposons que pour fêter cette annonce , la Nasa vient de mettre en ligne une superbe image d’un amas stellaire dans le Grand nuage de Magellan que voici ci-dessous:
Dans l’amas ouvert NGC 1854, vu par Hubble, les étoiles sont de masses différentes mais cependant presque toutes nées en même temps, par effondrement gravitationnel et fragmentation d’un nuage moléculaire. Les étoiles visibles sont donc jeunes et, dans un milliard d’années tout au plus, elles seront dispersées. Pour un Terrien, NGC 1854 est observable depuis l’hémisphère sud. Nasa, Esa
Un nouveau venu mais une belle nouvelle quand même…
Le télescope spatial James Webb devrait être lancé par une fusée Ariane en 2018. Il devrait récolter de belles découvertes en cosmologie et en exobiologie. Pour autant, l’arrivée prochaine de cette vedette très attendue ne signifie pas que Hubble ne sera plus utilisé. La NASA vient de faire savoir que des fonds sont disponibles pour l’exploiter jusqu’au 30 juin 2021, au moins.
Le premier étage de la fusée Falcon 9 a tranquillement atterrit sur une barge flottant dans l’océan Atlantique!
En effet, la société SpaceX a réussi, le Vendredi 8 Avril, pour la première fois, à faire atterrir tout en douceur, le premier étage de sa fusée Falcon 9. Je vous propose d’en voir les images ci-dessous:
En effet, Opportunity grimpe et aperçois une micro tornade sur Mars! Toujours très en forme, le rover qui s’était lancé en février dans l’ascension du flanc sud de la vallée de Marathon, a dû renoncer à l’approche du sommet. La pente était devenue trop raide et périlleuse… Ce point de vue élevé lui a tout de même permis une belle observation : un tourbillon de poussière. Tirée de Futura.
Qui est Opportunity?
Il est un Rover qui a été envoyer sur Mars en Janvier 2004. Voici une petite vidéo de son périple depuis:
Le long périple d’Opportunity à la surface de Mars par Futura-Sciences.
New Shepard est réutilisé par Blue Origin avec succès
Et de deux ! Le lanceur New Shepard a une nouvelle fois franchi les 100 kilomètres d’altitude, deux mois seulement après son essai réussi du mois de novembre. Du coup, Blue Origin démontre la réutilisabilité de son système de lancement. D’autres essais en vol et de récupération sont prévus tout au long de l’année…
Le lanceur Vega est un lanceur léger de l’Agence spatiale européenne (ESA) développé sous maîtrise d’œuvre italienne dont le premier vol a eu lieu le 13 février 2012 depuis le centre spatial de Kourou en Guyane.
Le lanceur européen permet de placer en orbite basse une charge utile pouvant aller de 300 kg à 2,3 tonnes et 1,5 tonne sur une orbite polaire de 700 km. Les lancements de Vega, qui sont commercialisés par Arianespace, ont lieu depuis l’ensemble de lancement ELV à Kourou (Guyane) qui a été aménagé à cet effet. L’Agence spatiale européenne table sur un à deux lancements par an dans un premier temps.
Il a réussi ses épreuves de qualification
Entre 2012 et 2015, le jeune lanceur Vega a suivi une série d’épreuves, dans le cadre du programme de démonstration Verta.
Au cours de cinq vols, qui furent autant de tests, comme celui de l’IXV, démonstrateur de rentrée atmosphérique contrôlée, Vega a prouvé ses capacités et aussi montré des défauts de jeunesse, qui ont pu être corrigés. Arianespace peut maintenant démarrer la phase d’exploitation avec un bon lanceur pour les satellites institutionnels européens de 1.500 kg, un créneau dont l’entreprise était absente. Sources: futura-science.*
*Lien:http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-lanceur-vega-reussi-epreuves-qualification-61168/
Philae reprend contact avec la terre et nous découvrons beaucoup de belles choses sur Tchouri.
La sonde Philae ou de la mission Rosetta pourrait donner signe de vie pour son premier anniversaire sur Tchouri
Le robot Philae fêtera demain sa première année sur la surface de la comète Tchouri. Rétrospective d’une année plus qu’agitée.
C’était il y a maintenant presque 1 an jour pour jour ! Le 12 novembre 2014, l’histoire de la conquête spatiale européenne connaissait l’un de ses évènements les plus marquants avec l’atterrissage du robot d’exploration Philae sur la surface de la comète Tchouri.
Les temps durs récopensent!
En effet, il aura fallu 10 ans à la sonde Rosetta pour atteindre son but, la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko plus communément appelée Tchouri. Si le long voyage s’est plutôt bien passé, Philae a rencontré quelques déboires à l’atterrissage.
Le robot a en effet rebondi à plusieurs reprises sur la surface de la comète avant de se poser entre des falaises qui lui cachaient la lumière du soleil et l’empêchait de recharger pleinement ses batteries. Après plusieurs semaines de silence, Philae se réveille à la grande surprise des équipes de l’ÉSA le 13 juin 2015. Le signal est cependant trop faible pour demander quoique ce soit au petit robot et le 9 juillet, la sonde Rosetta doit prendre ses distances avec Tchouri dont l’activité à la surface menaçait de causer des dégâts.
Reprise de contact imminente avec Philae
Depuis quelques semaines, le calme est revenu sur la comète et Rosetta peut de nouveau s’approcher de l’astre et renouer le contact avec Philae. Pour cela, la sonde doit se trouver à moins de 200 kilomètres du robot.
Selon Stephane Ulmer, l’un des responsables du programme, le contact pourrait être repris pour l’anniversaire de l’atterrissage du robot, mais il semble plus prudent d’attendre la fin du mois de novembre pour maximiser les chances de réussite. Si l’opération est un succès, Philae pourra de nouveau transmettre de précieuses données sur la composition de la surface de Tchouri. Ensuite, Rosetta rejoindra son compère sur la surface de la comète en septembre 2016 où ils pourront prendre une retraite bien méritée !
Tchouri et dioxygène : un accord surprenant mais pourtant, la comète « 67P/Churyumov-Gerasimenko »: tchouri, libère bien ce gaz.
Tchouri, la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko, n’en finit pas d’émerveiller les astronomes. Après l’observation de la naissance d’un véritable bouclier magnétique à son approche du soleil, la découverte de molécules organiques complexes à sa surface, voici qu’une équipe internationale vient de mettre en évidence la présence d’oxygène moléculaire (O2) dans sa chevelure. Et pas qu’un peu : environ 3,8 % d’abondance relative par rapport à l’eau. « C’est vraiment beaucoup !s’exclame Kathrin Altwegg, astrophysicienne à l’Université de Berne, en Suisse, et co-auteur de la publication dans le magazine nature, décrivant cette découverte. Cela a été une surprise ! On ne s’attendait pas du tout à trouver de l’oxygène moléculaire » poursuit la chercheuse. En effet, les précédentes études des gaz composant la chevelure des comètes font état de la présence de vapeur d’eau (consécutive à l’effet des radiations solaires sur la glace qui les compose), de monoxyde de carbone (CO) et de dioxyde de carbone (CO2). Ces trois composés représentent 95 % des molécules de la chevelure, le reste étant fait d’un vaste cocktail de composés sulfurés ou hydrocarbonés. Mais jusqu’à présent, jamais de dioxygène (O2). Liens: – http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20151026.OBS8305/du-dioxygene-fabrique-par-la-comete-tchouri.html?xtor=RSS-9
– http://www.begeek.fr/philae-pourrait-donner-signe-de-vie-pour-son-premier-anniversaire-sur-tchouri-185054