Archives de catégorie : Les grands scientifiques

Le fabuleux parcours de Thomas Pesquet

Qui est Thomas Pesquet?

Photo de Thomas Pesquets, Peggy Whitson et Oleg Novitskiy avant l'embarquement pour décoller.
Photo de Thomas Pesquets, Peggy Whitson et Oleg Novitskiy avant l’embarquement pour décoller.

Je vous propose une petite biographie de Thomas Pesquet, pour rentrer dans le sujet…
Né le 27 février 1978 à Rouen, il est un astronaute français de l’Agence spatiale européenne (ESA). Après une formation d’ingénieur aéronautique, il a occupé différents postes dans l’industrie aérospatiale et à l’agence spatiale européenne avant de devenir, en 2004, pilote de ligne. En 2009, il fait partie des six candidats retenus pour former le troisième groupe d’astronautes européens sélectionnés par l’agence spatiale. Thomas est le dixième Français à partir dans l’espace en décollant le 17 novembre 2016 à bord de Soyouz MS-03 dont l’équipage occupe la Station spatiale internationale de novembre 2016 à juin 2017. Durant cette mission, notre astronaute a mené une centaine d’expériences dont la moitié développée par l’Agence spatiale européenne ou le CNES, l’autre moitié par la NASA. Il effectue plusieurs sorties extra-véhiculaires de six heures pour des missions de maintenance de la Station spatiale internationale.
Il est nommé Ambassadeur de l’UNICEF pour le changement climatique et l’accès à l’eau potable en novembre 2016

La préparation de sa mission

Thomas et ses coéquipiers devant le lanceur Soyous.
Thomas et ses coéquipiers devant le lanceur Soyous.

Lorsque l’Agence spatiale européenne lance une nouvelle campagne de recrutement d’astronaute en 2008, Thomas Pesquet présente sa candidature pour faire partie du Corps européen des astronautes. Il fait partie des six candidats retenus en mai 2009 parmi les 8 413 postulants. Celui-ci reçoit donc une formation initiale au Centre des astronautes européens (EAC) qui s’achève mi-novembre 2010.
Il est le plus jeune des astronautes recrutés par l’Agence spatiale européenne!
Photo de Thomas et ses coéquipiers en entraînement.
Thomas et ses coéquipiers en entraînement.

Il entame donc le long programme d’entraînement et d’apprentissage qui le prépare à sa future mission à bord de l’ISS. Les formations, selon leur nature, se déroulent principalement en Allemagne, en Russie et aux États-Unis. À la Cité des étoile, il s’entraîne à piloter le vaisseau Soyouz dans toutes les situations normales et d’urgence durant les phases critiques du vol, c’est-à-dire au décollage, lors du rendez-vous en orbite avec la station spatiale et lors de la rentrée atmosphérique. Il va donc faire beaucoup d’exercices, ainsi que de test pour ce préparer au jour J.

!Décollage immédiat!

Insigne de l'équipage Soyouz MS-03 qui doit amener Pesquet à la station spatiale.
Insigne de l’équipage Soyouz MS-03 qui doit amener Pesquet à la station spatiale.

Pesquet décolle le 17 novembre 2016 à 20 h 20 TUC à bord d’un vaisseau Soyouz. Le Soyouz MS-03 est placé en orbite par une fusée Soyouz tirée depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Le vaisseau Soyouz MS-03 s’amarre à l’ISS, le 19 novembre après 48 heures de manœuvres orbitales.

La mission de Thomas

Durant son séjour dans la station spatiale qui doit durer environ six mois (retour sur Terre en juin 2017), Pesquet est ingénieur de vol. Comme les autres membres de l’équipage, son temps est donc partagé entre la réalisation d’expériences scientifiques et la maintenance de la station spatiale. Quatre sorties dans l’espace sont programmées. Dans le cadre de sa mission, il doit mener plus d’une centaine d’expériences scientifiques pour moitié conçues sous l’égide de la NASA, l’autre moitié sous celle de l’ESA. Parmi ces dernières, sept ont été proposées par l’agence spatiale française, le CNES :

  • Fluidics est une expérience de dynamique des fluides dans l’espace ;
  • ECHO est un échographe expérimental, opéré à distance ;
  • Aquapad est un équipement permettant de déterminer facilement si l’eau est potable ;
  • Everywear est un logiciel sur tablette qui permet de collecter facilement les données des capteurs biomédicaux portatifs connectés en bluetooth et qui mesurent quotidiennement les paramètres physiologiques des astronautes ;
  • MATISS est une expérience de surface intelligente visant à empêcher les bactéries de se poser et de proliférer ;
  • Perspectives est un casque de réalité virtuelle destiné à mesurer l’incidence de l’impesanteur sur les fonctions cognitives ;
  • Exo-iss sont trois expériences pédagogiques développées en collaboration avec des lycéens.

Sa communication avec la terre et son activité

Pendant tout son séjour dans l’ISS, Thomas est resté très présent: notamment en postant beaucoup de photos de la Terre vu de l’espace sous différents angles (certaines fois, avec l’idée de faire prendre conscience aux gens de la pollution) et à fait quelques interview… (par exemple avec des enfants : Questions-Réponses avec Thomas Pesquet !)

Le retour?

Le 2 juin 2017, il quitte l’ISS, après 196 jours passés à son bord. Il atterrit au Kazakhstan vers 16 h 10 (heure française) avec son collègue russe. Lors de sa mission, il a mené 62 expériences pour le compte d’ESA et du CNES. Je vous propose donc d’aller lire mon article sur le retour de Thomas Pesquet pour en savoir plus…

Son état actuel?

Thomas Pesquet va actuellement très bien et n’a aucune séquelle grave ou irréversible. Il lui reste quelques test à passer mais tout va pour le mieux.

Quelques annonces intéressantes de Thomas

Dans quelques interviews, j’ai relevée que Thomas annonçait qu’il était près à repartir dans l’espace dès qu’il sera de nouveau près et qu’il serait d’ailleurs honoré de faire partie du groupe d’hommes allant sur Mars!!!

Vidéos et liens

Je vous invite fortement à visionner l’émission « Envoyé spécial »sur notre ambassadeur de l’espace publiée par France 2. Bien que celui-ci soit assez long, je l’ai trouvé fabuleux. Il était très complet et absorbant: http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-8-juin-2017_2217542.html

Max Planck, qui était-il et que découvrit-il?

Les dates de Max Planck

Max Planck fut un physicien allemand, née  le 23 avril 1858 à KielPhoto de Max Planck en 1933.. Et est mort le 4 octobre 1947 à Göttingen, en Allemagne pendant l’occupation alliée. Il vécu d’ailleurs assez vieux pour son époque.

Ses Découvertes

En 1900, Planck découvre la loi spectrale du rayonnement d’un corps noir aussi appelé la loi de Planck. En 1930, Planck propose donc une formule après de multiples recherches:
E=hv
ℎ est la constante de Planck ;
ν est la fréquence du rayonnement électromagnétique.
(Pour plus d’informations, je vous conseille de lire l’article sur Max Planck de Wikipédia qui se trouve donc dans « Découvertes »)

Son affirmation finale

À la fin de sa vie il conclut. « Pour moi qui ai consacré toute ma vie à la science la plus rigoureuse, l’étude de la matière, voilà tout ce que je puis vous dire des résultats de mes recherches : il n’existe pas, à proprement parler, de matière ! Toute matière tire son origine et n’existe qu’en vertu d’une force qui fait vibrer les particules de l’atome et tient ce minuscule système solaire qu’est l’atome en un seul morceau […]. Nous devons supposer, derrière cette force, l’existence d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière. »

Hommage à André Brahic

André Brahic, astrophysicien, mort le…

Illustre astrophysicien, André Brahic est mort dimanche 15 mai à l’âge de 73 ans, suite d’un cancer. Grand explorateur du système solaire, l’homme était devenu célèbre pour avoir découvert avec l’Américain William Hubbard les anneaux de Neptune. Mais le communiqué de l’Élysée, pour rendre hommage à la mémoire du chercheur, est sans doute parti un peu vite dimanche soir, « Astrophysicien spécialiste de planétologie, il a découvert les anneaux de Saturne. Il les avait appelés Liberté, Égalité, Fraternité ».Photo d'André Brahic.
Quelques minutes, plus tard, le rectificatif tombe. Il fallait évidemment comprendre « Neptune » et pas Saturne ». Quant aux anneaux qui auraient pour nom notre devise, il y a également méprise. Seuls « les arcs composant le dernier anneau de Neptune ont été baptisés ainsi pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française ». Un communiqué publié à 20 h 15 dimanche sur le site de l’Élysée a finalement corrigé les deux erreurs.        Tiré de Le point.