Philae reprend contact avec la terre et nous découvrons beaucoup de belles choses sur Tchouri.
La sonde Philae ou de la mission Rosetta pourrait donner signe de vie pour son premier anniversaire sur Tchouri
Le robot Philae fêtera demain sa première année sur la surface de la comète Tchouri. Rétrospective d’une année plus qu’agitée.
Les temps durs récopensent!
En effet, il aura fallu 10 ans à la sonde Rosetta pour atteindre son but, la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko plus communément appelée Tchouri. Si le long voyage s’est plutôt bien passé, Philae a rencontré quelques déboires à l’atterrissage.
Le robot a en effet rebondi à plusieurs reprises sur la surface de la comète avant de se poser entre des falaises qui lui cachaient la lumière du soleil et l’empêchait de recharger pleinement ses batteries. Après plusieurs semaines de silence, Philae se réveille à la grande surprise des équipes de l’ÉSA le 13 juin 2015. Le signal est cependant trop faible pour demander quoique ce soit au petit robot et le 9 juillet, la sonde Rosetta doit prendre ses distances avec Tchouri dont l’activité à la surface menaçait de causer des dégâts.
Reprise de contact imminente avec Philae
Depuis quelques semaines, le calme est revenu sur la comète et Rosetta peut de nouveau s’approcher de l’astre et renouer le contact avec Philae. Pour cela, la sonde doit se trouver à moins de 200 kilomètres du robot.
Selon Stephane Ulmer, l’un des responsables du programme, le contact pourrait être repris pour l’anniversaire de l’atterrissage du robot, mais il semble plus prudent d’attendre la fin du mois de novembre pour maximiser les chances de réussite. Si l’opération est un succès, Philae pourra de nouveau transmettre de précieuses données sur la composition de la surface de Tchouri. Ensuite, Rosetta rejoindra son compère sur la surface de la comète en septembre 2016 où ils pourront prendre une retraite bien méritée !
Tchouri et dioxygène : un accord surprenant mais pourtant, la comète « 67P/Churyumov-Gerasimenko »: tchouri, libère bien ce gaz.
Tchouri, la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko, n’en finit pas d’émerveiller les astronomes. Après l’observation de la naissance d’un véritable bouclier magnétique à son approche du soleil, la découverte de molécules organiques complexes à sa surface, voici qu’une équipe internationale vient de mettre en évidence la présence d’oxygène moléculaire (O2) dans sa chevelure. Et pas qu’un peu : environ 3,8 % d’abondance relative par rapport à l’eau. « C’est vraiment beaucoup !s’exclame Kathrin Altwegg, astrophysicienne à l’Université de Berne, en Suisse, et co-auteur de la publication dans le magazine nature, décrivant cette découverte. Cela a été une surprise ! On ne s’attendait pas du tout à trouver de l’oxygène moléculaire » poursuit la chercheuse. En effet, les précédentes études des gaz composant la chevelure des comètes font état de la présence de vapeur d’eau (consécutive à l’effet des radiations solaires sur la glace qui les compose), de monoxyde de carbone (CO) et de dioxyde de carbone (CO2). Ces trois composés représentent 95 % des molécules de la chevelure, le reste étant fait d’un vaste cocktail de composés sulfurés ou hydrocarbonés. Mais jusqu’à présent, jamais de dioxygène (O2).
Liens: – http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20151026.OBS8305/du-dioxygene-fabrique-par-la-comete-tchouri.html?xtor=RSS-9
– http://www.begeek.fr/philae-pourrait-donner-signe-de-vie-pour-son-premier-anniversaire-sur-tchouri-185054